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1.
Archives Des Maladies Professionnelles et De L'Environnement ; 83(4):380-380, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2011054

ABSTRACT

La gestion de la COVID-19 a amené la création de cellules de crises au CHU et entre les acteurs de soin pour trouver des solutions organisationnelles sur le territoire-Sud Isère. Coopérer pour faire face à la crise porte autant sur les consignes sanitaires que sur le matériel, la gestion de la pénurie des RH, le partage des activités (chirurgie, consultation, hospitalisation, urgence, gériatrie). La méthodologie ergonomique (observation 150 cellules de crise) depuis fin mars 2020 se poursuivent encore aujourd’hui. Des entretiens individuels (40) avec des acteurs de ces cellules ont été réalisés à des différents moments. La cellule de crise territoriale comprend l’hôpital, les cliniques, la médecine de ville, les laboratoires d’analyse, la ville, l’ARS, l’éducation nationale, la CPAM, et les autres acteurs de soin. Chaque acteur a en interne ses propres cellules de crise. La cellule territoriale permet d’échanger de l’information, d’adopter une posture commune, de se mettre d’accord sur des points de blocages. L’analyse de l’évolution des communications dans ces cellules et des processus de décision montre le passage d’un travail collectif à un collectif de travail, capable d’une coopération efficiente, d’un soutien mutuel, d’un partage de valeurs, voire même d’une préservation de la santé de chacun. La crise COVID-19 est une opportunité d’activité collective pour travailler en réseau entre les acteurs du territoire. La nécessité de travail collecrid tient à la pénurie des ressources principalement humaines, difficultés déjà existantes dans le passé (crise des infirmières, des urgences), qui n’étaient pas partagées. Plusieurs événements ont marqué la création d’un collectif territorial : un plan blanc signé entre les partenaires, des communications de presse faites ensemble, une visite du ministre au moment du déconfinement pour exprimer une volonté d’un système de santé territorial, des innovations (outils partagés de gestion de l’information pour suivre les données COVID ou dans une spécialité entre différents établissements, équipe mobile, gestion des flux COVID et de la régulation sur le territoire). L’entraide permet à chacun de ne pas rester seul face aux difficultés : échanges de personnel entre clinique et hôpital, utilisation de machine dans un autre établissement, mise à disposition de lits d’hospitalisation pour désengorger, médecin de ville en aide dans les Ehpads, au Samu. Cette coopération entre acteurs de santé sur un territoire n’a pas été perçue par les professionnels de terrain, qui ont pu ressentir les transformations organisationnelles comme des ressources ou des obstacles à leur activité de travail. Les changements de pratiques ont été très importants et l’épuisement aussi.

2.
Chemosphere ; 288(Pt 1): 132364, 2022 Feb.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1439928

ABSTRACT

The need for personal protective equipment increased exponentially in response to the Covid-19 pandemic. To cope with the mask shortage during springtime 2020, a French consortium was created to find ways to reuse medical and respiratory masks in healthcare departments. The consortium addressed the complex context of the balance between cleaning medical masks in a way that maintains their safety and functionality for reuse, with the environmental advantage to manage medical disposable waste despite the current mask designation as single-use by the regulatory frameworks. We report a Workflow that provides a quantitative basis to determine the safety and efficacy of a medical mask that is decontaminated for reuse. The type IIR polypropylene medical masks can be washed up to 10 times, washed 5 times and autoclaved 5 times, or washed then sterilized with radiations or ethylene oxide, without any degradation of their filtration or breathability properties. There is loss of the anti-projection properties. The Workflow rendered the medical masks to comply to the AFNOR S76-001 standard as "type 1 non-sanitory usage masks". This qualification gives a legal status to the Workflow-treated masks and allows recommendation for the reuse of washed medical masks by the general population, with the significant public health advantage of providing better protection than cloth-tissue masks. Additionally, such a legal status provides a basis to perform a clinical trial to test the masks in real conditions, with full compliance with EN 14683 norm, for collective reuse. The rational reuse of medical mask and their end-of-life management is critical, particularly in pandemic periods when decisive turns can be taken. The reuse of masks in the general population, in industries, or in hospitals (but not for surgery) has significant advantages for the management of waste without degrading the safety of individuals wearing reused masks.


Subject(s)
COVID-19 , Pandemics , Humans , Masks , Personal Protective Equipment , SARS-CoV-2
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